Alors que De'Ohndre Jackson regarde par la fenêtre du bureau de chantier de PCL, au-dessus du projet de la 16e rue du centre-ville de Denver, il réfléchit au chemin parcouru en seulement sept ans chez PCL Construction.
« J'ai vraiment adoré la culture dès le premier jour », déclare Jackson . « C'est pourquoi j'ai choisi de rester ici et de bâtir ma carrière ici. »
Le projet qu'il voit depuis sa fenêtre est une réhabilitation à grande échelle d'un élément clé de l’infrastructure publique essentielle de la capitale du Colorado : un corridor piétonnier et de transport en commun qui abrite plus de 300 magasins et 50 restaurants. Les améliorations visent à accroître la sécurité, la mobilité et l'esthétique. C'est l'un des projets les plus prestigieux auxquels Jackson a participé.
« Je savais ce que je voulais faire dès que j'ai terminé l'école », explique Jackson. « Je voulais être chargé de projets. »
Jackson a atteint cet objectif il y a quelques années, après un parcours professionnel qui a débuté par un stage.
Il est diplômé de l'Université d'État du Colorado avec un diplôme en gestion de la construction. À l'été 2018, Jackson a commencé comme stagiaire chez PCL Construction.
Même s'il était encore étudiant à l'époque, Jackson affirme que les gens autour de lui le traitaient comme un membre à part entière de l'équipe; il faisait réellement le travail, il ne se contentait pas de regarder les autres le faire.
« Je pense qu'au début, en tant que stagiaire, c'est intimidant, mais cela vous donne aussi beaucoup de confiance en vous », dit-il. « Mon coordonnateur de chantier m'a dit : “À la moitié de ton stage, je veux que tu sois capable de faire mon travail sans moi”, et c'est ce qui s'est passé. J'ai pu le remplacer à plusieurs reprises. C'était formidable de réaliser si tôt que je pouvais réussir dans la carrière que j'ai choisie. Cela vous pousse à devenir le meilleur à ce que vous faites et, en fin de compte, à prouver à nos clients que PCL est le meilleur choix pour leurs projets. »
Simon Lamy, directeur des projets spéciaux de PCL Montréal, raconte une histoire similaire. Diplômé de l'Université d'Ottawa en 2017, il a effectué cinq stages au sein de l'entreprise à Vancouver, à Ottawa et à Montréal, où il a d'abord occupé le poste de coordonnateur de chantier.
« Les équipes avec lesquelles j'ai travaillé m'ont fait confiance, et je leur ai prouvé que je faisais partie de l'équipe, dit-il. Évidemment, nous sommes supervisés, mais nous participons au processus de construction. J'ai commandé du béton, programmé les livraisons, planifié le pull planning prévisionnel et aidé à la coordination des différents corps de métier. Les étudiants font donc partie du processus de construction et de l'enchaînement des activités. »
En 2016, Lamy a remporté la Bourse d’études des Bâtiments canadiens de PCL, qui s'accompagnait d'un emploi à temps plein à Vancouver, où il a commencé comme coordonnateur de chantier, puis a été promu coordonnateur de projet.
En 2021, PCL a ouvert un bureau à Montréal, proche de la ville natale de Lamy, et ce dernier a été l'un des premiers employés. Il encadre désormais un nouveau groupe d'étudiants chaque année.
« Je pense qu'ils peuvent s'identifier aux histoires que vous leur racontez ou aux conseils que vous leur donnez, car vous avez été à leur place », explique Lamy. « Et maintenant, ils voient que vous gravissez les échelons au sein de l'entreprise. C'est donc formidable pour eux de voir que leur trajectoire professionnelle commence dès leurs études et que ce qu'ils font aujourd'hui est très significatif. Ils entament leur carrière professionnelle. »
En 2015, alors qu'elle travaillait à l'obtention d'un diplôme en génie industriel à l'Université d'État polytechnique de Californie, Maria Ocampo a obtenu un stage chez PCL Industrial à Bakersfield.
Au cours de ce stage, elle a travaillé dans un atelier de fabrication, où son vif intérêt pour l'amélioration des processus, en particulier les concepts Lean, axés sur la maximisation de la valeur et la minimisation du gaspillage, l'a aidée à trouver des moyens d'accroître l'efficacité.
« J'ai pu utiliser une grande partie des connaissances acquises à l'université pour améliorer le rendement opérationnel, ce qui m'a donné le sentiment d'apporter une valeur ajoutée à l'équipe », explique Ocampo.
Ocampo a effectué deux stages chez PCL avant d'obtenir son diplôme et de rejoindre l'équipe industrielle de Bakersfield à temps plein en avril 2017. Au départ, elle a travaillé en estimation, avant de devenir ingénieure de chantier. Elle est aujourd'hui gestionnaire des contrôles de projet, chargée de veiller au respect des échéanciers et des budgets.
« Je pense que mon stage m'a aidée à établir des relations essentielles », dit-elle. « J'ai l'impression que beaucoup de gens considéraient que je serais un atout pour l'équipe. Mon stage m'a vraiment préparée à rejoindre l'entreprise et le secteur en général. »
Ocampo a joué des rôles clés dans plusieurs projets de California Bioenergy (CalBio), où PCL conçoit, achète et construit des systèmes appelés digesteurs qui transforment les déchets méthaniques provenant des fermes laitières et des décharges en énergie réutilisable, comme du carburant et de l'électricité.
Au Canada, aux États-Unis et en Australie, PCL a accueilli plus de 850 étudiants en 2025, issus de dizaines d'établissements d'enseignement supérieur. Les programmes durent de quatre à seize mois, trois fois par an (automne, hiver et été) et comprennent des postes dans de nombreuses disciplines, notamment la gestion de projet, l'ingénierie, l'estimation, les communications et les ressources humaines.
Tout au long de leur stage, les étudiants bénéficient d'un mentorat et d'un développement professionnel continus, leurs réalisations sont récompensées par des prix et des bourses internes, et ils participent à plusieurs événements de réseautage et d'engagement, contribuant ainsi à ce que PCL soit reconnue à plusieurs reprises comme l'un des meilleurs employeurs pour les jeunes au Canada.
Lorsque les étudiants font preuve de travail acharné et de talent, ils sont souvent récompensés. Rien que l'année dernière, l'entreprise a embauché plus de 150 anciens stagiaires.
« C'est l'une des nombreuses façons dont PCL forme les meilleurs bâtisseurs », explique McGavin. « Au lieu d'attendre que les talents viennent à nous, nous sélectionnons les étudiants les plus brillants, puis nous les aidons à développer leurs compétences et leur expérience. Nous investissons dans les membres de notre équipe dès le début, démontrant ainsi notre engagement envers leur développement professionnel et notre réussite à long terme en tant qu'entreprise. En fin de compte, c'est notre façon de garantir à nos partenaires et à nos clients qu'ils bénéficient des talents les plus qualifiés, des meilleures attitudes et des personnes les plus motivées pour chaque projet. »
Et les opportunités de développer une carrière florissante à partir d'un stage ne se limitent pas à la construction de bâtiments, mais s'étendent également à la consolidation d'équipes et à l'établissement de relations.
Harmony Carter a commencé comme étudiante en 2001 et est aujourd'hui vice-présidente des talents et de la culture.
À ses débuts, l'utilisation généralisée d'Internet était encore relativement nouvelle et, en tant que stagiaire, elle s'est vu confier une tâche importante.
« J'ai en fait développé notre premier site de recrutement, car à l'époque, PCL.com était assez rudimentaire », se souvient Carter. « Vous vous dites : "Je suis étudiante et ils pensent que je peux m'en charger." Quand quelqu'un croit en vous, vous croyez aussi en vous-même. Je pense donc que cette culture de la confiance et le fait de confier aux gens des tâches significatives les poussent à donner le meilleur d'eux-mêmes. »
Dans l'ensemble des bureaux, des départements et des pays, PCL compte actuellement plus de 900 employés à temps plein qui sont d'anciens stagiaires. Il est clair qu'il y a quelque chose, ou plutôt plusieurs choses, qui incitent les gens à rester dans l'entreprise pendant des années.
« Lorsque vous travaillez pour une grande organisation comme la nôtre, vous pouvez voyager », explique McGavin. Vous pouvez traverser les frontières, vous pouvez vous retrouver en Australie, au Canada ou n'importe où aux États-Unis. Et nous avons tellement d'histoires d'étudiants qui ont fait cela. »
Carter estime que le secret pour fidéliser les employés à long terme réside dans une combinaison de facteurs, notamment le modèle bien connu de PCL, qui consiste à ce que l'entreprise soit détenue à 100 % par ses employés. Ce modèle donne à chaque membre de l'équipe la possibilité d'acheter des actions de l'entreprise, ce qui lui permet de s'impliquer personnellement dans la réussite de chaque projet.
« En tant qu'organisation, nous n'avons pas à prendre de décisions basées sur les profits immédiats ou le rendement pour les actionnaires d'un conseil d'administration lointain », explique Carter. « Nous sommes là pour le long terme, donc nous prenons des décisions qui sont bonnes pour nos employés et pour la pérennité de l'entreprise. Cela inspire un niveau d'attention qui donne envie aux gens de rester ici et de participer à notre succès. C'est vraiment comme une famille. »
Pour Jackson, la clé pour fidéliser les employés de PCL, du stage à la retraite, réside dans l'équipe. Il explique qu'il est entouré depuis le premier jour par un groupe qui tire sa fierté bâtir et de servir la communauté, tout en encourageant l'innovation et l'excellence, mais aussi en prenant du plaisir à le faire.
« Je pense que c'est tout simplement la culture ici », dit-il. « Non seulement nous bâtissons mieux que les autres entreprises, mais ce sont vraiment les personnes qui font la différence. Nous aimons travailler dur, nous aimons nous amuser et nous aimons bâtir, et tout cela commence avec nos étudiants. »
Avec plus de 1 100 stages par an, les programmes étudiants de PCL continuent de se développer. Et les étudiants devenus leaders encadrent désormais la prochaine génération, celle des leaders du secteur qui construiront les prochaines grandes installations sportives, changeront les horizons urbains et ouvriront de nouvelles voies vers la transition énergétique. Tout commence par la recherche des meilleurs étudiants, la stimulation de leur créativité et de leurs talents, et leur préparation à une réussite à long terme : une carrière dont ils peuvent être fiers.
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