Le Programme d’acquisition de services énergétiques (PASE) assure le chauffage et la climatisation de 80 édifices gouvernementaux à Ottawa (Ontario) et à Gatineau (Québec), y compris les édifices du Parlement, en utilisant la vapeur produite dans des centrales qui brûlent du gaz naturel. PCL et ses partenaires se sont associés afin de moderniser le réseau énergétique du district, ce qui signifie que les centrales utiliseront des équipements plus efficaces pour produire de l’eau chaude basse température au lieu de la vapeur. Cela peut être fait avec moins de combustibles fossiles ou avec des sources d’énergie plus propres. Cependant, avec quatorze kilomètres de canalisations souterraines reliant ces bâtiments à cinq usines centrales dans deux provinces, la modernisation est un projet de grande envergure.

Mais les retombées seront également considérables. En fin de compte, la modernisation du PASE contribuera à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 92 %. Le projet s’inscrit dans les priorités de PCL, qui consiste à utiliser des pratiques durables pour bâtir un avenir meilleur pour les collectivités.

Un projet d’une telle ampleur et d’une telle importance environnementale est un défi de taille pour l’équipe, mais il est également passionnant d’en faire partie.

« Lorsque nous avons lancé le programme et que j’essayais sans vergogne de recruter des individus de notre district pour prendre part au programme, j’avais l’habitude de dire que quoi que vous aimiez en architecture, construction ou ingénierie, ça se trouve dans le programme PASE », explique le directeur de projet, Tony Cook.

En plus de la transformation des centrales de chauffage, PCL installe également des refroidisseurs électriques pour refroidir l’eau circulant dans les édifices pendant l’été et réduire davantage les émissions.

Bien que les réductions d’émissions soient remarquables, M. Cook espère que la majeure partie du projet ne sera pas visible. Bon nombre des centrales sont situées à proximité de sites d’intérêt national comme la Cour suprême du Canada et doivent se fondre dans l’architecture environnante. Certaines sont partiellement encastrées dans le sol et des parcs publics ont été construits autour d’elles. D’autres seront dotées de centres d’accueil et d’éducation.

« Ces centrales seront des vitrines pour que d’autres villes et fournisseurs de services publics viennent voir de nouvelles centrales efficaces à la fine pointe de la technologie. Le développement durable est certainement à l’avant-plan pendant que nous y travaillons », explique M. Cook.

PCL était un partenaire idéal pour le projet PASE en raison de son expérience en matière de partenariats public-privé (P3) et de son approche collaborative.

« Le gouvernement fédéral est relativement nouveau dans le monde des PPP. Mais les P3 sont extrêmement complexes », explique M. Cook. « Ils nécessitent vraiment de la collaboration à tous les niveaux. Si l’on considère les multiples autorités compétentes pour ce projet, la chose qui est devenue très évidente pour le groupe de clients au cours du processus de proposition a été l’approche collaborative de PCL. »

L’approche de PCL dans le cadre de ce projet démontre également notre mentalité de fournisseur de solutions, qui, selon M. Cook, « imprègne tout ce que nous faisons ».

« L’approche que nous avons adoptée a toujours été de faire passer le projet en premier. Qu’est-ce qui est dans le meilleur intérêt du projet? » dit-il. « Lors de nos rencontres avec les représentants de la province de Québec, la province de l’Ontario ou la Ville d’Ottawa, nous n’établissons pas de distinction entre la responsabilité du gouvernement et celle de PCL. Il s’agit de travailler ensemble pour trouver la bonne solution pour toutes les parties prenantes et de coordonner avec toutes les autres contraintes. »

Les systèmes d’énergie directe à grande échelle tels que le PASE sont rares en Amérique du Nord, mais M. Cook souligne qu’ils sont plus courants en Europe. Au Danemark, par exemple, le système de chauffage de district de Copenhague couvre plus de 98 % de la demande de chauffage de la ville. Près de 1 500 kilomètres de tuyauterie relient environ 500 000 habitants au système.

Il n’en reste pas moins que de nombreuses institutions publiques en Amérique du Nord moderniseront bientôt leurs vieux systèmes d’énergie de plus petite taille.

« Les campus universitaires et les hôpitaux en Amérique du Nord et dans le monde entier envisagent la décarbonisation et de nouveaux projets. Et nous serons là », dit M. Cook. « Les mêmes préoccupations concernant la gestion du climat se répercutent sur les villes. Elles cherchent à faire exactement ce genre de choses, et le PASE sera un excellent exemple de ce que PCL peut faire. »