Cependant, la construction d’une infrastructure de transport en commun pose des défis uniques. Les projets de système léger sur rail (SLR), en particulier, s’accompagnent souvent de complications uniques, car ils sont généralement construits dans les zones les plus denses et les plus fréquentées d’une ville. La réussite de leur construction exige des constructeurs possédant une vaste expérience et un solide bilan de réussites dans les grands projets de transport en commun.

« On construit presque toujours directement dans le paysage urbain existant », explique Brad Appleton, directeur construction chez PCL à Edmonton (Alberta). « Ce sont les routes que nous empruntons, les pistes cyclables que nous parcourons. C’est l’endroit où les gens vivent, jouent et travaillent ».

M. Appleton a travaillé sur des projets de SLR à Edmonton et dans ses environs depuis 2005. Outre la complexité inhérente d’effectuer des travaux à travers et au-dessus d’un milieu urbain dense, la construction d’un SLR fait l’objet d’un niveau exceptionnel d’attention de la part du public, souligne-t-il.

« Il y a un certain niveau d’excitation qui accompagne le SLR », dit-il. « Il s’agit d’une nouvelle ligne, d’une nouvelle extension! La population est impatiente de l’utiliser, elle est donc très attentive. »

Tous ces éléments confèrent une importance particulière à la communication pour les travaux de SLR, et ce à plus d’un titre. Les constructeurs ont besoin d’une approche multiple pour communiquer avec les parties prenantes, et ils doivent travailler des mois à l’avance pour se préparer à relever les défis de la communication. Il en va de même pour la communication sur le chantier et avec l’équipe de projet.

M. Appleton indique également que le bon modèle d’exécution du projet peut faire une grande différence dans le cadre d’un projet de SLR.

« Nous avons constaté que certains modèles contractuels se prêtent mieux à la collaboration que d’autres. Le type de contrat de gérance de construction, par exemple, fait intervenir l’entrepreneur à un stade précoce pour collaborer avec l’équipe de conception et fournir une rétroaction sur la constructibilité, la planification de la construction, l’échéancier et la disponibilité de la main-d’œuvre. Le directeur construction peut également aider à la préparation et à la sélection du dossier d’appel d’offres pour les entrepreneurs spécialisés, afin de s’assurer qu’ils possèdent les bonnes qualifications et que leurs prix sont compétitifs. »

« Si votre principal critère de réussite est d’achever la construction dans les délais, avec une qualité élevée et dans le respect du budget, la gérance de construction est une approche collaborative de partage des risques qui convient parfaitement », ajoute-t-il. 

 

Construire dans un milieu urbain implique souvent de fermer temporairement d’autres infrastructures pour permettre à la construction d’aller de l’avant. Cependant, PCL possède une grande expérience pour rendre ces fermetures prévisibles et aussi courtes que possible, sans compromettre la qualité de la construction finale.

« Nous construisons toujours dans le but de réduire les perturbations au minimum », déclare Francesco Contrada, chargé de projet au sein de l’équipe PCL de Calgary. M. Contrada parle en connaissance de cause. Il travaille sur le réseau SLR de Calgary, appelé CTrain, depuis 2013. Une grande partie de ce travail a consisté à préparer puis à exécuter des travaux critiques qui ne peuvent être réalisés que lorsque le réseau CTrain est fermé. Les passagers continuent de se déplacer en utilisant un service de navettes temporaires pour éviter les chantiers en cours lorsqu’une fermeture a lieu.

« Il faut prévoir les fermetures longtemps à l’avance, ce qui nécessite une grande planification », explique M. Contrada, qui travaille actuellement sur un important projet de réaménagement d’une station du CTrain dans The Culture + Entertainment District de Calgary. « Nous avons plusieurs fermetures prévues pour ce projet, et nous effectuons la majorité de notre travail au cours de ces périodes ».

Chaque seconde de chaque arrêt est donc précieuse. M. Contrada et son équipe planifient en conséquence.

« Nous rencontrons régulièrement nos principaux partenaires commerciaux pour planifier la fermeture à venir, dès le début », explique-t-il.

Au fur et à mesure que l’arrêt se rapproche, les réunions de coordination deviennent plus fréquentes. M. Contrada et son équipe élaborent un programme heure par heure afin d’optimiser le plan de travail durant l’arrêt.

« Nous prévoyons également des points d’arrêt dans ce calendrier, afin de ne pas retarder la remise en service si quelque chose ne se passe pas comme prévu », explique M. Contrada. « Nous avons mis en place plusieurs plans d’urgence pour éviter les retards de trains ou les perturbations pour la population. »

Outre leur complexité, les projets de SLR ont également tendance à durer des années, au moins.

Selon M. Appleton, l’approche de PCL, qui consiste à nouer de solides relations avec ses clients, est bien adaptée à cette situation.

« Nous voulons travailler avec nos clients à plusieurs reprises », explique-t-il. « Les opportunités répétées sont ce que nous apprécions le plus. Notre plus grande ressource, c’est notre personnel. »

En d’autres termes, les bonnes relations sont la clé de la réussite des projets de SLR et expliquent en grande partie pourquoi PCL est un constructeur de SLR de classe mondiale.

« J’ai passé la plus grande partie de ma carrière chez PCL », déclare M. Contrada. « Lorsque j’ai commencé, j’ai rencontré des gens de la ville de Calgary. Il a été formidable de voir nos carrières évoluer en parallèle. Le monde est vraiment petit lorsqu’on entre dans l’univers des SLR ».